Chapitre 1965
Au fond des montagnes du Nishitama-gun, Gisèle marchait toujours lentement dans la vallée avec précaution.
Même en hiver, la vallée était couverte des plantes à feuilles persistantes comme les pins et les cyprès. En outre,
comme cette vallée était sombre, froide et donc peu fréquente, il n’y avait même pas de petit
sentier.
Par conséquent, il était extrêmement difficile de marcher dans un tel endroit, même pour une experte en
franchissement comme Gisèle.
Heureusement, elle portait les vêtements assez épais un trench en cachemire épais, une jupe midi noire, des
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branches denses.
A ce moment-là, Gisèle s’était déjà adaptée à l’obscurité du fond de la vallée.
Elle aurait pu utiliser son téléphone avec un écran cassé pour éclairer l’environnement autour d’elle pour qu’elle
puisse économiser un peu d’énergie lors de la marche. Mais ayant peur que ceux qui voulaient l’assassiner la
cherchent toujours, elle avait dû éteindre le téléphone.
Parfois, pour vérifier si le téléphone avait du réseau, elle enveloppait complètement sa tête et le téléphone dans le
trench de crainte d’émettre la lumière.
Après avoir avancé à tâtons dans la vallée pendant deux ou trois heures, bien que Gisèle soit encore très
énergique, ses mains et son visage étaient écorchés à plusieurs reprises par les branches et les feuilles des arbres,
et ils étaient déjà couverts de minuscules marques rouges, dont certaines même suintaient du sang.
Mais Gisèle ne se souciait pas du tout de la douleur, car elle essayait de faire tous ses efforts pour
sortir d’ici et survivre.
En même temps, l’avion spécial de Cédric venait d’atterrir à l’aéroport de Tokyo.
Dès qu’il est descendu, il s’est rendu directement au Département de la Police métropolitaine de Tokyo. Il avait tout
bien planifié s’il était allé à Tokyo, ce n’était rien de plus que de faire semblant devant son grand-père. Lorsque le
corps de Gisèle serait retrouvé, il exprimerait son deuil avant de confier la suite à la police et ramènerait les
cendres de Gisèle dans la Cité J pour les funérailles.
En chemin au Département de la Police métropolitaine de Tokyo, Cédric a reçu un appel provenant des États-Unis. Il
a appuyé sur le bouton de réponse et a entendu la voix de son père Frébric à l’appareil :
Follow on Novᴇl-Onlinᴇ.cᴏm–
Allô, Cédric, est-ce que ça te convient de parler maintenant ?
Cédric a répondu légèrement :
Mes confidents sont tous autour de moi, alors ne t’inquiète pas, père.
–
Es-tu arrivé à Tokyo?
–
Oui père, je suis là.