Chapitre 1906
Mme Xavier s’est dit :
* J’ai gagné dix euros en me faisant gifler, c’est plus rentable que de travailler dans un supermarché !»
Mme Xavier a vu que cette femme avait encore un billet de dix euros dans son portefeuille et a pris la parole:
—
J’ai des monnaies, pourrais-tu l’échanger contre un billet pour moi?
Inconsciemment, la femme d’âge moyen a dit :
Oui… Mais comment ?
Mme Xavier a sorti les neuf euros de sa poche, les a donnés à la femme et a dit :
–
Tu peux me donner un billet de dix euros.
La femme, qui voulait tellement partir, a sorti un billet de dix euros et a demandé :
C’est bon maintenant, madame?
– Bon.
Mme Xavier était heureuse, elle a gagné un euro de plus et il lui restait vingt euros maintenant!
Follow on NovᴇlEnglish.nᴇtDemain, à la fin de son travail, elle en aurait quarante !
Elle a refoulé son excitation et a dit à la femme:
– D’accord, c’est fini, et n’oublie pas de ne pas rabaisser les gens à l’avenir!
La femme a acquiescé:
–
Je m’en souviens…
Lorsque Mme Xavier est arrivée à la maison avec les vingt euros et quatre grands sacs en plastique, Josette et ses
amies avaient déjà préparé le dîner.
Aujourd’hui, elles ont travaillé comme nettoyeuses au supermarché et, en une journée, elles gagnaient chacune
douze euros, c’est-à-dire elles gagnaient trente-six au total.
De nos jours, trente-six euros suffisaient à trois personnes pour aller au restaurant et manger des plats bon
marché.
Mais si elles cuisinaient elles-mêmes, elles pourraient utiliser cet argent pour préparer des ingrédients pour
quelques jours.
Josette venait de la campagne et elle était en effet une femme très simple. Après une journée fatigante, elle voulait
manger de la viande, elle est donc allée au marché et a acheté un kilo de porc, des pommes de terre, des haricots,
elle les a coupés et les a cuisinés.
Ce repas coûtait moins de dix euros, mais il y avait beaucoup d’ingrédients et l’odeur s’est répandue dans toute la
maison.
Josette a délibérément éteint la hotte et laissé la porte de la cuisine ouverte pour laisser l’odeur se répandre.
Cela a rendu Brice et Hugo allongés au premier étage plus souffrants.
Ce genre de ragoût, bien qu’il ne s’agisse pas d’un plat exquis, était l’un des plats les plus courants dans les familles
ordinaires.
De plus, Brice et Hugo étaient sur le point de s’évanouir de faim, et lorsqu’une personne avait faim, son odorat
devenait extrêmement algu.
Brice et Hugo pensaient que c’était Mireille qui cuisinalt, mais Mireille a dit que c’étaient les trois nouveaux
locataires qui cuisinalent.
Cela attristait le père et le fils.
Vivian et Mireille étaient également bouleversés.
A ce moment-là, Mme Xavier est entrée, le visage sombre.
Elle a dit :
Ces trois rustaudes vont assez loin, au lieu de la table, elles ont mis les plats sur la table basse, elles se croient
Follow on Novᴇl-Onlinᴇ.cᴏmvraiment chez elles!
Vivian était ravie de voir Mme Xavier entrer:
—
Grand-mère, tu es revenue! On est affamés, on attend que tu nous apportes à manger!
Hugo aussi s’est écrié :
Mamie ! J’ai vraiment faim, si je ne mange pas, je vais mourir de faim…
Mme Xavier a soupiré et a tendu à Vivian les quatre sacs en plastique qu’elle tenait dans sa main en disant :
–
Cest pour vous !
Les Xavier ne s’intéressaient pas du tout au fait d’où venait le repas, ils voulaient juste se remplir l’estomac en
vitesse.
Viviane a dit avec enthousiasme :
Grand-mère, je vais au restaurant prendre les couverts!
Mireille était contente aussi et a dit :
Je vais t’aider!
Mme Xavier a ricané:
– Mireille, arrête-toi là ! Tu ne peux pas manger ce que je ramène !