Chapitre 892
A part Camille et Léa, Maurice était le seul à porter un toast à Clément pour sa donation. Les autres portaient le
toast à Clément, c‘était tout simplement parce qu‘ils ont découvert que Clément était très riche.
La différence entre Maurice et les autres, c‘était que Maurice se souciait vraiment de l‘orphelinat, alors que les
autres ne voulaient que daaner la faveur de Clément.
Après tout pour ces orphelinats, 100 000 euros c‘était vraiment une somme astronomique, et il était normal qu‘ils
veuillent faire la cour à
Clément.
Après avoir bu un verre avec Clément, Maurice a dit avec émotion :
– Clément, je suis vraiment content pour ta réussite ! Je te trouve toujours exceptionnel et prometteur, sans
comprendre pourquoi. Comme de juste, tu as effectivement obtenu des résultats tangibles aujourd‘hui, de plus, je
ne m‘attendais pas à ce que tu sois tout de même si généreux!
Clément a dit en souriant:
– À l‘époque, quand nous travaillions ensemble sur le chantier de construction, le bonheur pour nous deux, c‘était
Follow on NovᴇlEnglish.nᴇtjuste d‘avoir chaque jour de quoi manger. Et surtout à chaque fois que nous touchions notre salaire mensuel, nous
aimions nous octroyer un bon repas et boire un peu tout en bavardant. Tout cela, c‘est vraiment un beau souvenir
pour moi.
Sur ce, Clément a poursuivi: – Grâce à cette expérience, je n‘ai pas beaucoup de besoins matériels dès lors. Je
m‘en fiche si je mange bien ou si je m‘habille bien, ça m‘est égal.
Maurice a hoché la tête et a dit sérieusement:
– Clément, je t‘apprécie énormément à l‘époque, quand nous travaillions sur le chantier, j‘ai épargné tous mes
salaires pour en faire mon premier pas vers le monde des affaires, mais toi, tu as consacré tout l‘argent que tu as
gagné à l‘orphelinat. Et à ce moment–là, j‘ai déjà senti que je ne pourrais jamais me comparer avec toi toute ma
vie, car tu as vraiment beaucoup d‘indulgence !
Cela dit, Maurice a soupire et a dit avec un sourire amer: – Il s‘avère que je n‘ai effectivement accompli rien de
brillant jusqu‘à maintenant.
Clément a dit sérieusement:
– Maurice, il ne faut jamais te sous–estimer, tant que tu as fait de ton mieux, tu es tout de même une personne très
heureuse, même si ta vie materielle n‘est pas si bonne Sur ce, il a ajouté :
– Dans ce monde, d‘innombrables riches ont fait fortune de manière illicite, et d‘innombrables pauvres tachent
d‘arracher des autres le plus de biens possible. Il y a très peu de gens qui ont encore une conscience nette de nos
jours !
En entendant les paroles de Clément en silence, Chloé avait soudainement une meilleure impression de lui,
d‘autant plus qu‘il a tout à l‘heure fait don d‘une grosse somme à l‘orphelinat sans réflexion. À ce moment,
Maurice, un peu ivre, a tenu la main de Clément et lui a dit avec des yeux rougis :
– Clément, c‘est jusqu‘à maintenant que je me suis rendu compte que j‘avais tort... à l‘époque, je suis allé à la Cité
M, c‘est tout simplement parce que je ne songeais qu‘à faire fortune, mais je n‘ai jamais pensé à rendre grâce à
l‘orphelinat qui m‘a élevé, j‘ai vraiment honte de mon ingratitude...
Clément a dit en souriant:
– Maurice, on peut verser une aide aux autres quand on en est capable. Mais puisque tu as déjà du mal à te
débrouiller, je ne veux pas que tu fais don de ton argent limité à l‘orphelinat. Après tout, nous sommes tous des
orphelin sans défense et sans famille, et il nous faut toujours compter sur nous–même, donc ce que tu dois faire
actuellement, c‘est de prendre bien soin de toi–même.
Follow on Novᴇl-Onlinᴇ.cᴏmMaurice a éclaté en sanglots et a dit :
– Maintenant que tu dis ça, pourquoi ne le fais–tu pas toi–même ? Quand Léa était malade, comment te soignais–tu
? Tu as donné tout l‘argent que tu pouvais trouver à Léa ! A cette époque, pourquoi ne pensais–tu pas prendre bien
soin de toi–même ? Clément a dit avec embarras :
– Après tout, nos situations sont différentes. Je suis marié, mais tu ne l‘es pas. Cela dit, Clément a pris la main de
Chloé et a dit à Maurice :
– De plus, tu le sais, je suis un gendre matrilocal très célèbre dans toute la Cité J, et je compte depuis toujours sur
ma femme pour me nourrir et me vêtir sans dépenser un seul sou, donc ça ne me sert vraiment à rien d‘avoir de
l‘argent.
Chloé sentait que son coeur battait très vite quand Clément lui a soudainement tenu la main. De plus, elle était très
émue par les mots de Clément, elle ne s‘attendait pas à ce que son mari qui était toujours considéré comme un
bon a nen, soit un homme si magnanime!
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