Chapitre 765
En ce moment-là, au centre de détention de la Cité J.
Lorraine était extrêmement triste, quand elle a vu que chacun prenait son déjeuner tranquillement, exceptée elle,
car son déjeuner a été mangé par Josette sans qu’elle n’ait rien pu faire.
Elle n’avait pas mangé depuis plus de 24 heures, avait été battue plusieurs fois, avait été forcée de dormir dans des
toilettes froides et humides toute la nuit, et elle était en ce moment-là étourdie par la faim et sur le point de
s’évanouir.
Mais elle n’a pas osé montrer le moindre mécontentement, parce que Josette pouvait venir la battre à tout
moment.
Parce que Mme Xavier ne mangeait pas beaucoup, il restait une demi-portion de riz dans sa boîte à repas après
qu’elle était rassasiée.
Elle a pris délibérément la boîte à repas et elle s’est dirigée vers Lorraine, a tendu la boîte à celle-ci et lui a
demandé avec un sourire sur son visage :
Follow on NovᴇlEnglish.nᴇt– Tu n’as pas mangé depuis hier. As-tu faim ? Veux-tu en prendre deux bouchées ?
Lorraine a regardé Mme Xavier avec incrédulité et lui a demandé prudemment:
– Maman, tu me laisses vraiment manger ?
Mme Xavier a hoché la tête et a dit :
– Je suis vraiment peinée de voir que tu n’as pas mangé depuis si longtemps. Si tu veux, tu peux manger mes
restes.
Le repas de midi au centre de détention n’était pas très bon, c’était juste une portion de ragoût et une portion de
riz, et il n’y avait ni de viandes ni de poissons dans le ragoût.
Mais même ainsi, Lorraine a eu la salive à la bouche quand elle a senti l’odeur de la nourriture.
En ce moment-là, elle se fichait que ce repas soit donné par Mme Xavier, tant qu’elle pouvait en manger une
bouchée, tant que Mme Xavier ne la laissait pas lécher la nourriture par terre, elle acceptait volontiers de manger
ses restes.
Alors elle a dit à la hâte avec gratitude : – Merci maman, merci !
Après avoir fini de parler, elle a tendu la main pour prendre la boîte à repas de Mme Xavier.
!
!
Cependant, juste au moment où sa main a touché la boîte à repas, Mme Xavier a jeté tous les restes sur la tête de
Lorraine.
Après cela, Mme Xavier l’a regardée et a ricané:
– Tu le veux, mais moi par contre je ne le veux pas, penses-tu qu’une sale pute sans aucune scrupule comme toi est
digne de manger mes restes, je préfère les jeter à la poubelle ou les donner à manger au chien, plutôt que de te
les donner.
Ce n’était qu’à ce moment-là que Lorraine s’est rendue compte qu’elle venait de se faire duper par Mme Xavier.
Elle n’a même pas essuyé la nourriture sur sa tête, elle s’est effondrée et a crié :
– Combien de temps vas-tu me torturer encore ? Je suis déjà si misérable, pourquoi ne veux-tu toujours pas me
laisser partir ? Même si nous ne nous entendons pas bien depuis tant d’années, t’ai-je frappée ? Ai-je touché à un
seul de tes cheveux ? Mais comment m’as-tu traitée toi? Tu veux me tuer ou quoi ?
Mme Xavier a reniflé froidement et a dit avec dédain :
– Dois-tu me battre avant que je puisse te battre en retour ? Si tu m’avais offert honnêtement et poliment une
chambre dans votre Villa au Quartier Glitact, je te torturerais comme ça ?
Follow on Novᴇl-Onlinᴇ.cᴏmLorraine a dit en pleurant :
– Je sais que j’ai eu tort, j’ai eu vraiment tort, si j’ai une chance de sortir d’ici, je t’amènerai personnellement à la
villa au Quartier Glitact, et je te donnerai certainement la meilleure chambre pour que tu t’y installes.
Après avoir fini de dire ceci, Lorraine a rajouté :
– Ne t’ai-je pas déjà écrit une lettre ? Tu as juste besoin d’attendre que ta détention de 15 jours expire, et tu
pourras aller au Quartier Glitact et montrer cette lettre à Chloé. Elle te donnera la meilleure chambre de la Villa. Tu
pourras ainsi vivre en tout confort dans la Villa, donc pourquoi tiens-tu à me pourrir la vie en ce moment ?
Mme Xavier a serré les dents, a claqué la boîte à repas en aluminium directement sur le la tête de Lorraine et a dit
brusquement :
– To oses me demander pourquoi je te pourrie la vie en ce moment ? Laisse-moi te dire, je veux même te tuer ! Et
même si je te tuais et et que je t’écorchais, ma haine à ton égard ne va toujours pas se dissiper ! J’ai vécu dans le
luxe et l’opulence de toute ma vie, je n’ai jamais été humiliée comme tu m’as humiliée. Tu penses donc que je vais
te pardonner après tout ce que tu m’as fait ?