Chapitre 4002
Les paroles de Quentin ne surprenaient pas Clément.
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Il le savait très bien, les Etats–Unis n’étaient pas le territoire du Dragon Noir, car les soldats de Quentin
se trouvaient principalement au Moyen–Orient et qu’il était impossible pour eux d’avoir une forte
emprise sur cet endroit.
De plus, New York était après tout une métropole internationale, avec plusieurs aéroports civils à elle
seule, et le débit de l’aéroport international JFK s’élevait à des dizaines de millions de dollars par an.
De sorte que l’on pouvait imaginer la difficulté d’essayer de trouver une seule personne parmi un trafic
de plus de deux cent mille passagers en une seule journée.
Par ailleurs, Stanisco utilisait probablement un passage privilégié pour quitter l’aéroport, ce qui rendait
sa traque encore plus difficile. Il était donc presque inévitable que le Dragon Noir le perde pendant un
certain temps.
Clément a pris la parole pour le consoler :
Follow on NovᴇlEnglish.nᴇt– Quentin, tu n’as pas à te blâmer. C’est parfaitement normal, je peux comprendre. Il court vers New
York, probablement à la recherche de ses clients pour se réfugier, et ne devrait pas ressortir pour faire
le mal à nouveau ces derniers jours. Alors, tu peux profiter de cette période pour saisir le temps
d’achever le déploiement du contrôle à New York et t’assurer que lorsqu’il réapparaîtra, tout sera sous
notre contrôle.
Quentin a répondu tout de suite:
–
Ne vous inquiétez pas, M. Clément, je vais reste alerte à New York. Tant qu’il ose se montrer à New
York, il va certainement tomber dans notre piège Bien ! Clément a dit, ça a dû être difficile pour toi de
faire des allers–retours ces derniers jours. Alors repose–toi bien pendant quelques jours à New York
d’abord, et je te contacterai s’il y a quoi que ce soit.
– D’accord, M. Clément, je vais continuer à faire surveiller l’aéroport pour que ce garçon ne fasse pas
de bêtises.
En même temps, à l’aéroport international John F. Kennedy de New York.
Le Boeing d’affaires de Stanisco était garé dans le hangar depuis deux heures. L’avion avait roulé
jusqu’à l’intérieur du hangar dès son atterrissage, mais la trappe n’a pas été ouverte depuis que l’avion
s’est immobilisé.
Stanisco était assis dans l’avion et ne cessait de regarder l’heure sur sa montre.
A l’origine, il avait promis à Alain de le prévenir du décollage de l’avion, mais il ne l’a pas encore
contacté jusqu’à présent. La raison pour laquelle il l’a fait, c’était qu’il voulait créer un décalage horaire.
Stanisco était assez intelligent pour deviner à partir du cadavre de son frère que ce dernier avait été
sévèrement torturé par l’homme mystérieux avant de mourir, et que son frère devait déjà avoir
confessé tout ce qu’il savait. Sinon, tant que l’autre partie n’avait pas reçu le message qu’elle voulait,
même s’ils découpaient ses membres, ils le laisseraient jusqu’au dernier souffle sans le laisser mourir.
Même si son frère n’avait pas beaucoup d’informations, il devait l’avoir trahi au moins. Cela signifiait
que son identité avait été exposée devant l’homme mystérieux.
Et il n’aurait pas pu dissimuler les pistes dans sa fuite précipitée de Seattle à New York. C’était
pourquoi il craignait que l’autre camp ne se soit installé à l’avance à JFK, attendant simplement qu’il se
présente.
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Il avait donc délibérément attendu dans l’avion pendant deux heures. Il avait profité de cette période
pour chercher sur Internet toutes les informations relatives à Clothilde.
A ce moment–là, il a vu que deux heures s’étaient écoulées et il ne s’est pas précipité pour descendre
de l’avion, mais il a pris son téléphone portable et a appelé Alain.
Dès que l’appel a été passé, Alain a demandé :
Stanisco, tu as attendu jusqu’à présent pour décoller, n’est–ce pas ?
Stanisco a expliqué:
Désolé, M. Alain, je ne vous ai pas dit avant le décollage, et en fait, je suis déjà à New York et encore à
l’aéroport.
Tu es déjà arrivé ? a dit Alain avec mécontentement, putain, je t’ai demandé de me prévenir pour que
mon majordome vienne te chercher, pourquoi ne l’as–tu pas fait ?
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